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Le recrutement spectaculaire pour la saison 2007-2008 commence avec les signatures de l’ancien entraîneur du XV de France et d’Italie Pierre Berbizier et comme joueurs: David Auradou, Sireli Bobo, Michel Dieudé, Jean-Frédéric Dubois, Carlo Festuccia, David Gérard, Andrea Lo Cicero, Thomas Lombard, Jone Qovu, Simon Raiwalui, Laurent Sempéré, Franck Tournaire, Ludovic Valbon, Jonathan Wisniewski ou encore Agustín Pichot. Michel Droit (1923-2000), académicien, passe quelques années dans la commune avec son père Jean Droit, artiste peintre, qui y est enterré. Léon Fort (1870-1965), artiste peintre, décorateur, illustrateur, conseiller municipal, adjoint au maire, historien local, membre fondateur du musée d’art et d’histoire Louis-Senlecq. Jules Dupré (1811-1889), peintre, vécut à L’Isle-Adam de 1845 à sa mort. Un monument de 1894 dans le style de la Renaissance italienne commémore Jules Dupré à proximité des berges de l’Oise et du pont du cabouillet. Louis-Gustave Binger (1856-1936), explorateur en Afrique et premier gouverneur général de la Côte d’Ivoire prend sa retraite dans la ville en 1912 et y meurt en 1936. Un monument commémoratif de 1938 lui est dédié.
Il est inauguré en présence du général Gouraud, gouverneur militaire des Invalides, et de l’écrivain Georges Duhamel, résidant à Valmondois. Hippolyte Charles (1772-1837), amant de Joséphine de Beauharnais, acquiert le domaine de Cassan en 1804, où il demeure jusqu’en 1828, date à laquelle il le vend à Jacques-Honoré Recappé, notaire et conseiller général de Seine-et-Oise. Charles Escribe (1869-1914), dessinateur, peintre et illustrateur, y est né. « royaume de Bougie », Béjaïa, qui acquiert le surnom de « perle de l’Afrique », est aussi un foyer de savoir et de culture dont le rayonnement s’étend à l’échelle de la Méditerranée, rivalisant avec Cordoue. L’auteur de La Comédie humaine écrivit à sa sœur, Laure Surville : « Tu sais que L’Isle-Adam est mon paradis terrestre », phrase gravée sur la statue qui lui rend hommage. Louis de Villiers de L’Isle-Adam (vers 1450-1521), fondateur de l’église saint Martin, comte-évêque de Beauvais, vidame de Gerberoy et pair de France, à qui est dû le palais épiscopal de Beauvais, et la poursuite des travaux de la cathédrale de Beauvais. Jacques Henri Lartigue (1894-1986), photographe et peintre à qui un musée est consacré dans la ville pour abriter l’ensemble de ses peintures qu’il a léguées à la ville (et non les photographies).
Philippe de Villiers de L’Isle-Adam (1464-1534), grand maître de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1521, était un fils cadet de Jacques de Villiers, seigneur de L’Isle-Adam. Dans Un début dans la vie, il évoque son voyage en diligence depuis Paris jusqu’à L’Isle-Adam et raconte, avec force détails, son itinéraire et son cocher, Adamois célèbre de l’époque, Pierrottin, fondateur du service de diligence entre la ville et la capitale. ». Physiologie du mariage comprend également de nombreuses références à la ville du début du XIXe siècle, ainsi, un des personnages, dénommé Coco de Cassan, évoque le singe logé dans la maison Ollivier et transféré plus tard au Jardin des Plantes à Paris. Après guerre, il s’installe à nouveau dans la commune jusqu’à la fin des années 1940, au 21 de l’avenue de Paris. Le buste de bronze représentant Binger a été volé, puis remplacé il y a quelques années. Grand espoir du football français, ce milieu de terrain offensif éclot au RC Lens au début des années 80. Techniquement doué, il s’impose comme l’une des pièces-maîtresses de l’équipe artésienne, en tant que meneur de jeu.
En début de saison, l’entraîneur Pierre Mosca ambitionne une place finale au milieu de tableau. Il l’évoque notamment dans Physiologie du mariage, qu’il écrit à L’Isle-Adam, en ces termes : « En 1819 j’habitais une chaumière au sein de la délicieuse vallée de l’Isle-Adam. André Le Nôtre (1613-1700) qui a tracé les perspectives et voies de la forêt de L’Isle-Adam que certaines des avenues de la commune actuelle prolongent toujours. Il est le lointain ancêtre direct de l’écrivain Auguste de Villiers de L’Isle-Adam (1838-1889) qui n’a personnellement aucun autre lien que généalogique avec la commune dont il porte le nom. Une ville se nomme dans le roman La Ville-aux-Fayes, hommage déguisé à la commune et à son maire de l’époque, ami de l’écrivain, Philippe de Villers-la-Faye. Cécile Sorel (1873-1966), résidente de Mériel, était une habituée du château Conti durant l’entre-deux-guerres. Jean de La Fontaine (1621-1695) a séjourné au château des princes de Conti. Le jeune Mozart (1756-1791) a joué au château des princes de Conti en 1766. Il se serait également produit au domaine de Cassan. Madame de Genlis (1746-1830) est venue animer au XVIIIe siècle les soirées du domaine de Cassan.